La dépendance presque totale de l’Europe à l’égard des fournisseurs de technologies étrangers constitue une grave menace pour sa souveraineté numérique(nouvelle fenêtre), sa sécurité et sa compétitivité à long terme.
Cette dépendance excessive expose non seulement le continent à la surveillance des géants de la tech, mais elle entrave aussi grandement sa capacité à répondre de manière autonome aux défis internationaux dans un contexte mondial incertain et en constante mutation.
Toutefois, les risques ne sont pas uniquement géopolitiques. Ils sont aussi économiques.
La dépendance de l’Europe à l’égard des technologies étrangères entraîne une fuite massive des investissements et des talents, érodant la capacité de la région à créer ses propres champions de la tech et rendant plus difficile la rétention des start-ups innovantes. Le recours à des plateformes externes compromet la vie privée et la sécurité des entreprises et des citoyens européens, les exposant à la surveillance et à un manque d’alignement réglementaire. Il en résulte une menace multiforme pour la résilience économique et l’indépendance numérique à long terme de l’Europe.
Un pas vers l’autonomie numérique en Europe
Lorsque les entreprises technologiques étrangères collectent les données européennes et réinvestissent leurs bénéfices ailleurs, elles ne se contentent pas de simplement détourner des capitaux de la région. Elles atrophient considérablement la capacité d’innovation de l’Europe. Cette pratique étouffe les écosystèmes technologiques locaux, sape les parts de marché des entreprises locales et entrave le développement des petites et moyennes entreprises (PME) qui tentent de s’imposer dans une économie qui leur est déjà défavorable.
Investir dans les infrastructures locales, soutenir les technologies open source respectueuses de la vie privée et réduire la dépendance vis-à-vis des géants de la tech n’est plus une option. C’est un impératif. C’est la philosophie qui sous-tend l’initiative EuroStack(nouvelle fenêtre), un effort unique mené par des acteurs de l’écosystème Tech européen pour renforcer la souveraineté numérique sur l’ensemble du continent.
Et c’est pourquoi Proton lance une initiative majeure en soutien à EuroStack : nous offrons un an gratuit sur une sélection d’abonnements Proton Business à toutes les PME françaises de 100 employés ou moins.
Cette offre inclut un accès premium à Proton Mail pour les entreprises (Mail Essentials, Mail Professional) ou à Proton Pass pour les entreprises (Pass Essentials, Pass Professional), des outils axés sur la confidentialité pour une gestion sécurisée des emails et des mots de passe, chiffrés de bout en bout et hébergés en Europe.
Pourquoi la France ?
Lorsque des plateformes étrangères dominent le marché, collectent les données des utilisateurs, les monétisent et réinvestissent ces gains pour étendre encore leur domination, les entreprises européennes, en particulier les plus petites, rencontrent des difficultés accrues pour attirer des financements, recruter des talents et se développer. Bien consciente du problème, la France défend depuis longtemps l’importance d’établir une souveraineté numérique forte pour contrer ce phénomène.
Nos échanges avec des responsables politiques français ont souligné une profonde adéquation stratégique avec les objectifs d’EuroStack. Le leadership de la France dans ce domaine, associé à son économie dynamique et à son écosystème de PME florissant, en fait le point de départ idéal.
Cette initiative représente un investissement important de la part de Proton, d’une valeur pouvant atteindre 100 millions d’euros. Mais cette initiative va bien au-delà d’une simple contribution financière : elle témoigne d’un engagement profond en faveur d’un paysage technologique européen résilient. En dotant les PME de technologies sécurisées et respectueuses de la vie privée, Proton contribue à atténuer les risques liés au recours à des plateformes non européennes.
Les PME : le cœur de l’économie numérique européenne
Les PME sont l’épine dorsale de l’économie numérique française. Elles stimulent l’innovation, nourrissent les talents et créent des emplois. Pourtant, nombre d’entre elles ne disposent des ressources nécessaires pour accéder à des technologies sécurisées et respectueuses de la vie privée.
En supprimant la barrière financière à l’entrée, Proton donne aux PME françaises les outils dont elles ont besoin pour protéger leurs données sensibles, communiquer en toute sécurité et opérer en toute confiance, tout en évitant de dépendre de plateformes non européennes susceptibles de ne pas respecter les valeurs ou les lois de la région.
L’Europe mérite mieux qu’une infrastructure technologique reposant sur la dépendance étrangère. Avec cette initiative, Proton contribue à réduire cette dépendance, à renforcer la cybersécurité de la France et de l’Europe et à donner aux innovateurs européens la liberté de se développer selon leurs propres conditions.
Prochaines étapes
L’Europe ne peut pas rester à la merci de décideurs étrangers : elle doit tracer sa propre voie. Les technologies souveraines, développées, hébergées et régies conformément aux lois et aux valeurs européennes, sont le fondement de cet avenir. Avec plus de 550 employés et toutes ses équipes clés basées en Europe, Proton opère déjà à grande échelle, développant de A à Z des alternatives aux géants de la tech axées sur la protection de la vie privée.
Chez Proton, nous sommes fiers de développer ces technologies. Et grâce à des initiatives comme celle-ci, nous nous assurons que les personnes et les entreprises qui en ont le plus besoin puissent y accéder.
Si vous êtes une PME française prête à réduire sa dépendance aux géants de la tech et à protéger vos données avec des outils axés sur la protection de la vie privée, postulez ici pour commencer.